Les développeurs de l’atterrisseur lunaire partagent leur expérience et leur enthousiasme
En tant qu’entreprise partenaire du programme d’exploration lunaire commerciale HAKUTO-R, Suzuki applique ses technologies maintes fois éprouvées pour la construction de voitures compactes et légères.
Trois membres du personnel de Suzuki – Idemitsu Masuda, Kentaro Shizu et Daisuke Furumoto – participent au développement de l’atterrisseur lunaire en tant que personnel de soutien technique.
Vous pouvez lire ici l’interview de ces trois personnes et leurs témoignages sur le soutien technique apporté au projet d’atterrisseur lunaire.*
1. A quelle fréquence avez-vous rencontré l’équipe ?
(Masuda): Nous nous sommes rencontrés aussi souvent que possible, voire deux fois par mois, que ce soit en personne ou par le biais de réunions en ligne, pour discuter avec trois à cinq membres de l’équipe chargée de concevoir les jambes de l’atterrisseur lunaire.
2. Quel est le point commun entre votre travail chez Suzuki et le soutien technique apporté au développement de l’atterrisseur lunaire ?
(Furumoto): Les matériaux et les procédés utilisés pour le développement de l’atterrisseur lunaire sont beaucoup plus chers et plus légers que ceux utilisés pour les voitures de série.
En revanche, les principes de base de la conception (résistance, rigidité, vibrations, poids, coût et calendrier) sont exactement les mêmes.
Il était donc facile de comprendre les difficultés rencontrées par l’équipe pour équilibrer les considérations de coût et de poids tout en respectant un calendrier serré.
3. Y a-t-il quelque chose de cette expérience que vous pourrez appliquer à votre travail dans la fabrication de voitures ?
(Shizu): Lorsque nous concevons des pièces ou des composants individuels, nous commençons souvent par des calculs détaillés pour nous assurer que les performances sont satisfaisantes avant de passer à l’analyse.
Je pense qu’il serait bon que, de la même façon, chez Suzuki, nous commencions par montrer aux autres départements les exigences de performance nécessaires.
4. Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ? Et qu’avez-vous trouvé difficile ?
(Furumoto): Le vocabulaire utilisé dans le domaine aérospatial diffère de celui de l’industrie automobile, à tel point que les réunions en anglais m’ont donné du fil à retordre.
Ce n’était pas seulement vrai pour le jargon technique, mais même les différences dans des termes généraux comme ” structure ” m’ont pris au dépourvu.
5. Quelles sont vos attentes pour l’avenir des missions HAKUTO-R ?
(Masuda): J’ai vraiment hâte que HAKUTO-R se pose sur la surface lunaire comme prévu en 2022.
*Nous n’avons sélectionné que quelques réponses.
Vous pouvez lire l’intégralité de l’interview ici :
https://bit.ly/3xYMPVI